Une étude européenne : ̎ Augmentation de 44 000 tonnes des émissions de carbone des navires de la compagnie maritime Maersk qui ont détourné leur itinéraire du canal de Suez pendant la crise de l'Ever Given. ̎
Augmentation des émissions mondiales dues au transport maritime d'environ 33,3 millions de tonnes en 2024, et la consommation de carburant augmentera d'environ 10,2 millions de tonnes en raison d'emprunter des itinéraires alternatifs au canal de Suez.
La performance du canal de Suez pendant la crise de la mer Rouge a reçu une attention internationale et des éloges généralisés, comme le montrent les récents rapports d'analyse et d'actualité publiés par de nombreuses plateformes et sites Web de navigation internationaux.
Dans le cadre de la couverture médiatique internationale du transit du transporteur de voitures BYD XI'AN par le canal de Suez, la plateforme OFFSHORE ENERGY a salué la capacité du canal de Suez de résilience à près de deux ans de perturbations causées par la situation actuelle dans la région de la mer Rouge, dans un contexte de réorientation généralisée du commerce autour du Cap de Bonne-Espérance.
Dans le même contexte, L'India Shipping News a confirmé que le transit réussi de l'un des plus grands transporteurs de voitures au monde par le canal de Suez confirme la flexibilité opérationnelle du Canal et son rôle essentiel pour répondre à la résurgence du trafic du transporteur de voitures dans le cadre d'évolution des modèles commerciaux dû aux troubles en mer Rouge. Le Trade Winds News a également évoqué ces efforts, qui reflètent les aspirations de l'Égypte vers l'Asie dans l'espoir d'accroître le trafic du transporteur de voitures par le canal de Suez malgré les défis dans la région de la mer Rouge.
Dans un autre contexte, une étude européenne récente publiée par la plateforme mondiale OFFSHORE ENERGY a souligné l'importance stratégique du canal de Suez en tant que voie navigable la plus courte, la plus rapide et la plus durable, tant d'un point de vue maritime qu'environnemental, en raison de la stabilité qu'il apporte aux chaînes d'approvisionnement mondiales et de la réduction des émissions nocives de carbone.
L'étude intitulée ̎ Les coûts des perturbations de la chaîne d'approvisionnement maritime ̎, préparée par une équipe de recherche européenne en collaboration avec l'École de commerce, d'économie et de droit de l'Université de Göteborg, met en évidence les préoccupations environnementales croissantes alors que de nombreuses compagnies maritimes empruntent des itinéraires alternatifs au canal de Suez à la suite de la crise de la mer Rouge.
L'étude vise à utiliser les résultats comme données pour aider à analyser l'impact de la crise de la mer Rouge sur le commerce mondial à l'heure actuelle.
L'analyse de l'étude a montré que les émissions de carbone provenant des trajets plus longs et des temps d'attente des navires du groupe Maersk détournés leur itinéraire du canal de Suez ont augmenté à 44 574 tonnes pendant la suspension temporaire de la navigation à travers le canal de Suez en mars 2021.
L'Autorité du canal de Suez affirme son leadership en matière de durabilité maritime en réalisant des économies de temps et de distance par rapport aux itinéraires alternatifs, contribuant à une réduction de la consommation de carburant allant de 10% à 90% selon le port de départ et d'arrivée, et à la réduction qui en résulte des émissions nocives de carbone.
Les rapports de navigation du canal de Suez indiquent que le Canal contribuera à réduire les émissions d'équivalent dioxyde de carbone des navires d'environ 55,4 millions de tonnes en 2023 par rapport aux itinéraires alternatifs, économisant ainsi du carburant d'environ 16,9 millions de tonnes.
Les rapports officiels du Canal indiquent également une augmentation des émissions mondiales dues au transport maritime en 2024 d'environ 33,3 millions de tonnes, ainsi qu'une augmentation de la consommation de carburant d'environ 10,2 millions de tonnes, en raison du fait que de nombreuses compagnies maritimes naviguent autour du Cap de Bonne-Espérance au lieu du canal de Suez en raison des défis sécuritaires dans la région de la mer Rouge.