L'Amiral Ossama Rabie : "La situation actuelle menace d'exacerber le volume des émissions de carbone nocives des navires, car ils consomment de plus grandes quantités de carburant lorsqu'ils empruntent des itinéraires alternatifs. "
"La navigation dans le canal de Suez continue et ne s'est pas arrêtée malgré les différents défis... et nous continuons à communiquer avec les clients et à les soutenir en leur proposant de nouveaux services qui n'ont jamais été proposés auparavant."
"Le canal de Suez permet de réaliser des économies de consommation de carburant et contribue à réduire les émissions de carbone nocives par rapport aux itinéraires alternatifs. "
"Le canal de Suez a contribué à réduire les émissions de carbone de 55,4 millions de tonnes en 2023. "
Le Secrétaire général de l'Organisation maritime internationale (OMI): "Nous nous efforçons de transmettre un message clair aux membres de l'organisation selon lequel la navigation dans le canal de Suez est toujours ouverte à tous. "
Dominguez: " Nous soutenons la liberté de navigation et nous appelons au calme dans la région de la mer Rouge. "
Dominguez: "Nous apprécions les efforts de l'Autorité pour parvenir à une communication efficace avec toutes les parties actives de la communauté maritime. "
L'Amiral Ossama Rabie, chef de l'Autorité du canal de Suez, a rencontré M. Arsenio Dominguez, secrétaire général de l'Organisation maritime internationale (OMI), afin de discuter l'évolution de la situation actuelle dans la région de la mer Rouge et de Bab-el-Mandeb et pour discuter des mécanismes de coopération et d'action commune pour réduire les effets de la crise sur les chaînes d'approvisionnement mondiales et le trafic maritime.
La réunion, qui s'est tenue par vidéoconférence, est la première depuis son entrée en fonctions du Secrétaire général de l'Organisation maritime internationale (OMI) au début de cette année, et elle s'inscrit dans la continuité des efforts de l'Autorité pour communiquer avec toutes les parties actives dans la communauté maritime internationale.
Au début, l'Amiral Ossama Rabie a félicité M. Arsenio Dominguez pour l'entrée en fonction de son nouveau poste de secrétaire général de l'Organisation maritime internationale (OMI), en lui souhaitant du succès pour faire face aux défis critiques auxquels sont confrontés le marché du transport maritime.
Le chef de l'Autorité a exprimé son aspiration à une coopération continue et à une coordination conjointe avec l'Organisation maritime internationale (OMI) et aux initiatives et recommandations qui en découlent et qui sont dans l'intérêt de la communauté maritime internationale, en particulier les initiatives visant à préserver l'environnement et à réduire émissions de carbone nocives émanant des navires, en soulignant que la situation actuelle menace d'exacerber le volume des émissions de carbone nocives, car les navires consomment plus de carburant lorsqu'ils empruntent des itinéraires alternatifs et naviguent sur des distances et des périodes plus longues que d'habitude.
Le chef de l'Autorité a ajouté que le canal de Suez permet de réaliser des économies de temps et de distance par rapport aux itinéraires alternatifs, ce qui contribue à réduire la consommation de carburant selon des taux allant de 10 à 90%, selon les ports d'arrivée et de départs, et la réduction des émissions nocives de carbone qui en résulte, notant à cet égard que le canal de Suez a contribué à réduire les émissions de carbone d'un taux de 55,4 millions de tonnes au cours de l'année 2023, réalisant une économie de consommation de carburant de 16,9 millions de tonnes.
Le chef de l'autorité a souligné que la navigation dans le canal fonctionne normalement et ne s'est pas arrêtée du tout, même un seul jour, depuis le début de la crise. En plus, le canal de Suez continue d'assurer normalement ses services de navigation. Cela s'inscrit en parallèle des efforts continus de l'Autorité pour appuyer ses clients à réduire l'impact des conditions actuelles sur eux.
Dans le même contexte, L'Amiral Ossama Rabie a passé en revue le nouvel ensemble de services de navigation et maritimes fournis par le canal qui n'existaient pas auparavant, tels que les services de ravitaillement en carburant et les services d'ambulance maritime, ainsi que les services de sauvetage maritime et la lutte contre la pollution. Outre les services de réparation et d'entretien des navires dans les chantiers navals de l'Autorité, ainsi que d'autres services dont les navires de passage peuvent avoir besoin dans des circonstances normales et d'urgence, en soulignant à cet égard que l'entreprise du chantier naval du Suez, affiliée à l'Autorité, a effectué des travaux d'entretien et de réparation sur le vraquier « ZOGRAFIA » après son attaque en mer Rouge.
De son côté, M. Arsenio Dominguez, secrétaire général de l'Organisation maritime internationale (OMI), a affirmé sa volonté de renforcer les relations de coopération conjointe avec l'Autorité du canal de Suez, en appréciant les efforts déployés par l'Autorité pour parvenir à une communication efficace avec tous les acteurs concernés par le marché du transport maritime, comme une approche nécessaire pour identifier les besoins, les services et les garanties dont ont besoin les armateurs et les exploitants de navires pour assurer un passage sûr à travers le canal de Suez.
Le Secrétaire général de l'Organisation maritime internationale (OMI), a expliqué que la situation actuelle dans la région de la mer Rouge impose de nombreux défis au mouvement commercial mondial et au marché du transport maritime, en plus de ses effets négatifs sur le canal de Suez et les ports de la région.
Dominguez a souligné que l'Organisation maritime internationale (OMI) soutient la liberté de navigation et appelle au calme dans la région de la mer Rouge. En plus, elle s'efforce également d'apporter son plein appui au canal de Suez en envoyant un message clair à tous ses membres que la navigation dans le canal de Suez reste ouvert à tous, notamment à la lumière des défis logistiques et de sécurité auxquels sont confrontés les navires qui ont recours à un détour par la route du Cap de Bonne-Espérance, en plus les défis environnementaux posés par la route du Cap de Bonne-Espérance, car il s'agit d'une route non durable pour le trafic de navigation en raison du manque de services nécessaires.
